Bienvenue dans la seconde et dernière partie de ma chronique sur les animes du Printemps 2012 ! Elle comporte la suite et fin de la critique des 10 animes chroniqués et la conclusion de cette saison. Bonne lecture !
Natsuiro Kiseki
Studio : Sunrise Auteur : Mizushima Seiji Distribution française : Aucune
Natsumi, Rinko, Saki et Yuka sont quatre amies d'enfance. Elles sont dans la même classe et partagent leur temps libre ensemble. Elles sont inséparables. Alors que l'été approche, Saki prend ses distances avec le groupe et laisse ses amies entre ignorance et incompréhension, ce qui crée des tensions. Les trois jeunes filles délaissées sont inquiètes et tentent sans succès de rétablir le contact, quand elles apprennent que leur camarade va partir vivre à Tôkyô. Elles vont donc essayer de restaurer leur amitié, parviennent à faire venir Saki près du gros rocher où elles s'étaient réunies quatre ans auparavant, et vont vérifier si la rumeur dit vrai : ce rocher exaucerait les vœux...
Résumé de Animeka
Natsuiro Kiseki fait partis de cette vague très décrié, surtout par moi, du moe. On suit des collégiennes dans leur vies de tout les jours, et, c'est tout. Mais contrairement à la masse des moe, Nastuiro a le bon ton de l'abreuver avec une bonne touche de « fantastique ». Façon de parler, le fantastique est ici celui des telefilms passant l'après midi pour la ménagère de moins de 50 ans. Échange de corps, invisibilité, rencontre avec leur double du passé, le groupe de fille se retrouve dans des situations assez classique mais marrante, et on s'attache a ces petites bouilles.
Cela n'empêche que je suis un anti-moe a la base, mais j'ai quand même aimer ce Natsuiro Kiseki, bien plus intelligent que la masse de ces compatriotes. Son principal point faible est par contre sa réalisation, à la limite du dégueulasse sur certains épisodes. Les héroines allant jusqu'à changer de figure d'un plan à l'autre !
Appréciation globale : Sympa
Sakamichi no Appolon
Studio : Tezuka Production Auteur : Kodama Yuki Distribution française : Dybex
Transféré régulièrement depuis qu'il est en primaire, Kaoru Nishimi se voit une fois de plus intégrer un nouvel établissement, dans lequel il est pris en charge par la déléguée de classe, Ritsuko Mukae. Souvent mis en retrait et victime de nausées lorsqu'il est soumis à un certain stress extérieur, il a pris pour habitude d'aller s'isoler sur le toit pour reprendre ses esprits. Alors qu'il cherche justement à se procurer les clés permettant d'y accéder, il fait la rencontre de Sentarô Kawabuchi, un élève de sa classe auquel on colle une étiquette de bagarreur. De manière naturelle, les deux adolescents vont rapidement sympathiser, et Kaoru, pianiste à ses heures perdues, va s'apercevoir que Sentarô voue une véritable passion au jazz et s'entraîne à la batterie dans le sous-sol d'un magasin de disques tenu par le père de Ritsuko. Au-delà d'une grande amitié qui se lie entre eux, Kaoru va essayer de ressentir toutes les subtilités du jazz afin de partager avec Sentarô et Ritsuko son amour pour la musique.
Résumé de Animeka
L'événement du moment, Kids on the slope est déjà par certains propulser au rang de chef d'oeuvre, et je peux le comprendre, mais je le trouve bien trop hypper. On remarque tout de suite le caractère visuel sans aucun défaut. C'est vraiment beau, bien animé et le tout baigne dans une ambiance 60's délicieuse. Le thème du Jazz, original, imprègne tout l'anime, et surtout dans sa bande son, qui vous feras aimer le Jazz. Il y a de vrai grand moment de musique, comme je n'en ais que trop rarement apprécier dans l'animation.
Malheureusement, une ombre vient se glisser sur le tableau blanc, la romance. Pitié, mais comment détruire un si beau moment de poésie avec des amourettes niaises et des réminiscences de Boy's Love ! Pourquoi faut t'il qu'il y ais un triangle amoureux suant la niaiseries à pleine goutte. Quiproquo gros comme une maison font avancer une romance clichés comme pas possible. Seul celle de Yurika et ( spoil !) Junichi ( spoil !) est encore plutôt bien faite, mais elle aussi stéréotyper au possible. Les relents de Shonen-ai font vraiment tâche au beau milieu de ce tableau pas si idyllique qu'il aurait pu être. Un véritable gâchis, mais un vrai bon anime tout de même.
Appréciation globale : Cool
Sankarea
Studios : Studio Deen / Lantis Auteur : Hattori Mitsuru Distribution française : Malheuresement aucune
Fils d'un prêtre, Chihiro Furuya a une attirance particulièrement forte envers les zombies. Ainsi, même s'il sait que ce dernier n'a presque aucune chance de se réaliser, il entretient le rêve de voir une jeune fille ramenée à la vie lui déclarer sa flamme. Devant faire face à la mort le jour où son chat est percuté par un véhicule, Chihiro, ne pouvant accepter cette fatalité, décide d'essayer de le ressusciter à l'aide d'un vieux livre contenant des sutras occultes. Alors qu'il s'exerce dans un bâtiment désaffecté, il aperçoit à plusieurs reprises la fille du directeur de l'école voisine, Rea Sanka, crier son désarroi dans un puits afin d'expulser tout le dégoût qu'elle ressent pour sa famille. Ne supportant plus sa vie actuelle, elle va jusqu'à éprouver le désir de mourir afin de pouvoir être réincarnée. S'avouant leurs souhaits respectifs, les deux adolescents commencent alors à envisager le moyen de les exaucer simultanément.
Résumé de Animeka
Alors là, je ne mis attendais pas. Sankarea, sous ses airs de petite série passe-partout, est véritablement LA série qui ma scotché ce printemps. Une réalisation vraiment agréable avec une direction artistique assez immense. Mais le point le plus important de cette anime n'est pas son aspect technique, ou même ses personnages, parfaitement caractérisée, mais son histoire et son ambiance envoûtante. Je n'est que rarement autant accroché à une histoire en 12 épisodes.
Semblant être quelconque lors des premiers épisodes, l'histoire prends son envol grâce à l'histoire absolument perturbante sur la pédophilie. Les deux familles présenter ici, celle de Rea et celle du héros (Chihiro) que tout oppose, sont toutes les deux brisés. Le père de Rea est ainsi un des antagonistes les mieux trouvé depuis des années ( ouais, rien que sa ). L'anime joue ainsi sur son côté mystique de la plus belle des façons, le temple oû vis le héros et sa recherche de création de zombie paraissant naturelle face aux Manoirs des Sanka, d'une épuration quasi mystiques. Je pourrais disserter sur cette anime pendant des jours de sa richesse insoupçonnées au premier abords. Ne vous laissez juste pas influencer par la légèreté des premiers épisodes.
Appréciation globale : Coup de coeur
Uchuu Kyoudaï
Studio : A-1 Picture INC. Auteur : Koyama Chuuya Distribution française : Aucune
Deux frères passionnés d'exploration, Mutta, l'aîné, et Hibito, sortaient souvent la nuit durant leur enfance pour enregistrer des sons issus de la faune environnante. Pendant une de leurs expéditions, ils se retrouvèrent face à un objet lumineux inconnu flottant dans le ciel et qui disparut en direction de la Lune. Fascinés par cette découverte, les deux frères se promirent par la suite de devenir ensemble astronautes.
Dix-neuf ans plus tard, alors que Hibito a intégré la NASA et s'apprête à partir sur la Lune, Mutta, quant à lui, vient tout juste de perdre son emploi chez un constructeur automobile. Alors qu'il cherche un nouveau travail, son jeune frère lui rappelle leur promesse d'antan, le poussant ainsi à le rejoindre dans l'espace. Peu de temps après, Mutta reçoit une lettre en provenance de la JAXA (Agence d'exploration aérospatiale du Japon) lui informant qu'il a été sélectionné pour passer les tests afin d'intégrer une nouvelle équipe d'astronautes. Bien décidé à rattraper son frère, Mutta part avec détermination aux examens du centre dans l'espoir de pouvoir enfin réaliser son rêve.
Résumé de Animeka
L'exploration spatiale ! Qui n'en a pas rêvé en étant petit ? Moi. Je préférais les dinosaures. Cela n'empêche que les deux héros de ce manga en rêve. Mutta est devenu astronaute et son grand frère, Nanba, va tout faire pour devenir lui aussi astronaute. La première chose qui marque lorsque l'on regarde Uchuu Kyoudaï, c'est son réalisme. En effet, toute la procédure pour devenir Astronaute est respecter à la lettre, dans un véritable optique de coller à la réalité. L'humour fait mouche et Nanba est un héros vraiment intéressant à suivre.
Mais son principal problème est celui des séries à longue haleine, tels que les série comme One Piece, Bleach, ect. Le rythme est ainsi lent, voir parfois un peu soporifique ( le passage aux USA ...). La réalisation quand a elle est de moyenne qualité, le premier épisode vraiment très beau, mais la suite n'est pas au niveau, surtout en terme d'animation. N'empêche que Uchuu Kyoudaï est un vrai bol d'air frais dont l'industrie a vraiment besoin, et je ne peux que la conseiller très chaudement. C'est d'ailleurs pour moi une vrai bonne porte d'entrée dans l'univers de la japanimation, permettant de casser tout les préjuger récurrent sur les animes.
Appréciation globale : Très cool
Zetman
Studio : TMS Auteur : Katsura Masakazu Distribution française : Aucune
Dans un monde infesté par des créatures monstrueuses appelées Players, Zet et Alphas sont deux héros rivaux aux pratiques et idéaux différents. Le premier, Jin Kanzaki de son vrai nom, a le pouvoir de se transformer en Zet, ce qui lui donne une habilité surhumaine. Alphas (ou Kôga Amagi), quant à lui, fait usage de la technologie afin se battre. Plus jeunes, ces deux-là étaient proches... jusqu'au meurtre deGorô Kanzaki, le grand-père adoptif de Jin.
Résumé de Animeka
Zetman est l'adaptation d'un manga à succès sur des super-héros. Ne connaissant pas le manga original, je ne peux que dire que la trame de l'anime est à priori plutôt différente de celle de l'oeuvre de base. Zetman ce veux mature, avec des thèmes assez durs et beaucoup de sangs. Demander au concepteur de jeu vidéo, à ce qui paraît c'est sa qui fait mature, le litre d'hémoglobine. Donc loin d'être aussi idiot qu'il paraît, le scénario est franchement sympa, surtout du côté de Jin. Sa romance est ainsi vraiment touchante.
Malheureusement, l'histoire certainement trop compressés pour laisser plus de place à l'action, est assez confuse et totalement tirés par les cheveux. Le deuxième héros Kôga, est quand à lui totalement débile et n'auras de cesse de se faire manipuler et d'avoir des réactions les plus débiles possible. Il tape franchement sur les nerfs, je le considère presque comme un élément comique à part entière tellement son niveau de bullshit est élevée. Malgré cela, c'est plutôt beau, animé avec des clefs assez grossière mais qui corresponde assez bien au côté grandiloquent de l'anime. Un bon anime au final, qui aura par contre totalement perdus les pédales au niveau de son histoire.
Appréciation globale : Sympa
Ce que j'ai loupé et donc pas chroniqué :
- Eureka Seven Ao : Je n'ais pas vus entiérement la série original
- Fate/Zero : idem, je n'est pas regardé la première série
- Mine Fujiko : je suis en cours, et c'est juste fantastique !
- AKB0048 : nan je rigole
Bilan :
Cette première saison que je chronique m'auras donner dans l'ensemble, de très bon souvenir. Un bon crue agréable à suivre quotidiennement. Il y avait finalement peu de série dont le principal argument était les boobs ( ou en tout cas, je les ais occulté dés le premier épisode ), et même si la plupart des animes ont plutôt péché par leur manque d'envergure, comme Zetman ou Jormungand, qui aurais pus se développer plus.
L'animation et la réalisation s'améliorent de plus en plus, et ont constatent vraiment du boulot très propre sur des séries plutôt anecdotique. On a évité les plans fixes avec seuls des lèvres animer, enfin la plupart du temps. Je retiendrais vraiment de très bonne surprise comme Uchuu Kyoudaï et de Sankarea, auquel je n'aurais pas misés un seul kopeck en début de saison.
Je ressors vraiment heureux de cette saison, loin d'être magistrale, mais vraiment sympa et attachante, le genre de saison qui me fait vraiment aimer ces heures passés à rattraper mes retards le week-ends.
Petit conseil de visionnage pour ceux et celles qui cherche des animes récent à ce mettre sous la dent :
- l'anime pour commencer l'animation japonaise : Uchuu Kyoudaï
- les must-seens : Uchuu Kyoudaï, Sankarea, Sakamichi no Appolon, Jormungand
- pour les fans de moe et affilier : Hyouka et Natsuiro Kiseki